Description du type ESFJ (source : Le MBTI francophone)
L'ESFJ a un sens développé de la vie sociale et se distingue par son entregent et sa volonté de satisfaire le groupe.
Protecteur, il possède un esprit prudent et ordonné.
On surnomme ce type le défenseur et le nourricier.
Comportement : attentionné, rassembleur, altruiste, fiable, organisé.

Les ESFJ ont un sens aigu de la vie sociale. Ils ont le souci constant d’aider les autres et d’optimiser l’environnement dans lequel ils vivent de manière pratique et concrète. Si des connaissances des ESFJ ne sont pas en mesure de remplir leurs obligations, les ESFJ se dévoueront volontiers à leur place, particulièrement s’il s’agit d’obligations sociales. Les ESFJ peuvent pousser ce dévouement jusque’à oublier leurs propres besoins, ce qui peut les amener au bout d’un certain temps à éprouver du ressentiment envers ceux qui profitent de leurs « services ». Les ESFJ aiment la vie de groupe et se conforment volontiers aux normes et vigueurs, pour autant qu’elles soient en accord avec leurs valeurs. Ils entretiennent la bonne entente dans les groupes et font volontiers office de « ciment social ». Ils utilisent leur sensibilité pour recueillir des informations précises et détaillées sur les autres. Ils veulent faire ressortir le meilleur en eux. Ils sont très forts pour lire et comprendre leur point de vue des personnes. Le désir des ESFJ d'être apprécié les rend agréables aux yeux des autres.

Les ESFJ aiment un monde organisé. Généralement compétents pour les tâches détaillées, les ESFJ aiment faire de petites choses qui rendent la vie plus facile aux autres. Ils valorisent la fonctionnalité et la sécurité des choses. Facilement blessés, les ESFJ recherchent l'approbation et la reconnaissance. Ils prennent plaisir au bonheur des autres, donnent avec générosité, mais attendent une certaine appréciation en retour. Ils sont doués pour porter à la surface les meilleures qualités de ceux qui les entourent, et veulent comprendre les points de vue des autres. Ils considèrent leurs responsabilités de façon sérieuse, voient ce qui doit être fait et le font. Néanmoins, si ces traits de personnalité ne sont pas équilibrés par leurs opposés, les ESFJ deviennent exagérément dépendants de l’affection des autres, manipulateurs et intrusifs. Les ESFJ expriment directement ce qu'ils pensent être bon ou mauvais. Les ESFJ élevés dans un environnement dont les normes éthiques conviennent à leur caractère tendent à développer une générosité et une bonté qui leur est toute naturelle. Cependant, ceux qui grandissent dans des valeurs moins sûres pour eux peuvent développer un sentiment moral plus variable et utiliser leurs talents d'extraversion pour manipuler les autres.

Les ESFJ ont dans leur métier ce même sens du travail et du devoir à accomplir. Ils aiment les consignes claires (consignes qu’ils peuvent eux-mêmes dicter) et les procédures bien déterminées. Ils accomplissent leur devoir avec rigueur et perfectionnisme sans pour autant négliger le contact avec les gens. Ils peuvent d’ailleurs utiliser leur capacité de dialogue et leur tempérament persuasif dans les domaines de la vente et de la négociation, même si on les retrouve majoritairement dans la gestion et l’organisation.

Les ESFJ peuvent également absorber les règles avec lesquelles ils jonglent et en oublier leurs propres besoins et valeurs. Ils peuvent ainsi devenir des personnes intransigeantes qui savent mieux que les autres ce qui leur convient. Le souci d’harmonie des ESFJ peut les amener à préférer cacher des problèmes plutôt que de risquer le conflit. Leur talent de conversation peut ainsi être utilisé à masquer les problèmes et à tourner autour du pot.


Les tendances au travail (source : L'Antre de la Chouette)

Les FJ


Forces

  • Les FJ sont les types les plus empathiques et nourriciers. S’identifiant beaucoup aux concepts d’humanité ou de société, ils cherchent à aligner leurs valeurs avec celle du plus grand nombre, afin de créer une connexion harmonieuse avec leurs pairs. Ils déploieront ensuite une myriade d’efforts pour entretenir cette connexion, en prenant soin des autres et en échangeant très régulièrement avec eux. Ils jouissent de facilités pour entrer en contact affectif avec quelqu’un et sont doués pour deviner ce dont il aurait besoin. Au sein d’une équipe, les FJ ont souvent le rôle de « maman/papa » : ils connaissent les goûts de chacun et rendent de nombreux services spontanément, sans jamais paraître fatigués… Leur bonne humeur est contagieuse et incite les gens à se rapprocher les uns des autres.
  • Les FJ ont des facilités pour exprimer leurs émotions. Ce n’est jamais un problème pour eux de décrire ce qu’ils ressentent ou d’exposer clairement leur opinion sur un sujet (d’ailleurs, en général, ils n’ont pas attendu que vous leur posiez la question). En étant à la fois déterminés et doux, ils incitent souvent les autres à oser prendre davantage la parole. S’il faut parler au nom du groupe, les FJ ont de fortes chances de se porter volontaires et seront capables de concilier les intérêts de chacun dans un discours ou une action. Considérant que tout avis mérite d’être écouté et pris en compte, ils sont aussi très enclins à proposer des réunions où chacun pourra partager ses idées sur un pied d’égalité.
  • Les FJ sont généralement des personnes organisées et responsables. Ils n’ont pas de difficultés à établir un planning, à le respecter et à aller au bout de leurs projets, notamment s’ils sont motivés par des causes humaines. A partir du moment où un projet leur tient à cœur, ils se sentent obligés d’agir rapidement et d’obtenir de vrais résultats. Ils savent également inciter les autres à faire de même, en sachant sur quel point sensible appuyer pour persuader chaque interlocuteur de ne pas abandonner.

Faiblesses

  • Dans leur souci de maintenir l’harmonie sociale, les FJ sont parfois amenés à se comporter de manière hypocrite. S’ils n’acceptent pas qu’il est impossible de plaire à tout le monde et que les critiques sont inévitables, ils risquent de retourner souvent leur veste, adaptant leur point de vue en fonction de l’interlocuteur. Ils peuvent ne pas réagir devant certains comportements bien qu’ils les considèrent problématiques, par crainte d’être rejetés par le groupe ou de dégrader l’ambiance. Leur tendance à suivre l’opinion commune peut les rendre trop influençables, les empêchant de construire leur propre argumentation. Ils peuvent manquer de tolérance vis-à-vis des personnes ayant des opinions impopulaires ou des profils trop atypiques. Ils ont des difficultés à définir leur identité et leurs envies : il est utile de les inciter à se questionner sur ces points de temps à autre, par exemple à l'occasion d'une formation.
  • Dans leurs élans altruistes, les FJ oublient parfois qu’ils ne sont pas toujours les mieux placés pour savoir ce qui est bon ou non pour quelqu’un. Ils peuvent essayer d’en faire trop et être perçus comme envahissants, chose qu’ils auront du mal à accepter (ils pourront même se vexer qu’on ne leur témoigne pas plus de gratitude, avec tout ce qu’ils font pour les autres !). Certains FJ vont jusqu’à penser qu’ils sont indispensables à tout le monde, ont la meilleure solution à tous les problèmes et doivent absolument intervenir dès que quelqu’un s’est coupé avec une enveloppe. Afin d’éviter que le FJ s’épuise tout en étouffant les autres, il faut d’une part le remercier régulièrement pour ses interventions (il a besoin de ces retours positifs pour tourner), d’autre part lui faire comprendre qu’il n’a pas à tout porter sur son dos et a aussi le droit d'avoir besoin d'aide parfois.
  • Les FJ ont une très forte énergie émotionnelle. Si elle est un moteur précieux, elle peut aussi constituer une faiblesse, dans la mesure où tous les gens ne sont pas à l’aise avec cette puissante aura. Sans le vouloir, les FJ peuvent intimider ou agacer les personnes peu friandes de contacts physiques et autres manifestations affectives. Les FJ eux-mêmes se retrouvent pris au dépourvu lorsqu’ils communiquent avec un collègue beaucoup moins expressif : ne recevant pas de signaux-retours, ils sont susceptibles d’interpréter la passivité de leur interlocuteur comme du désintérêt, voire du mépris. Il est nécessaire d’effectuer une mise au point avec le FJ, afin de mettre au clair ces différences de fonctionnement et éviter des malentendus inutiles.

Les SJ


Forces

  • La plupart des SJ sont organisés et fiables. Ils se montrent très loyaux à leur poste et respectent sans problème leur hiérarchie, à moins qu’elle soit particulièrement injuste ou incompétente. Ils possèdent généralement une bonne faculté d’autodiscipline et n’ont pas de problèmes de terminer les tâches qu’ils commencent, surtout s’ils ont une limite de temps. Très constants dans leurs habitudes, ils travaillent facilement avec des plannings. Ils font partie des types les plus attentifs à leurs responsabilités : il est rare qu’ils oublient une information ou une tâche, encore moins si elle est importante. Les dirigeants SJ sont à cheval sur le règlement et ne laisseraient pour rien au monde le chaos s’installer dans l’entreprise. Les employés SJ ne sont pas enclins à faire de la provocation gratuite, à essayer de tricher ou de mentir. Ils représentent souvent le modèle à suivre pour les autres.
  • Les SJ ont un excellent sens pratique, doublé d’une certaine minutie et de bonnes capacités de concentration. Terre-à-terre par nature, ils préfèrent recueillir les faits autour d’un problème qu’imaginer des possibilités insolites et complications inutiles, ce qui leur permet de dépasser rapidement les soucis d'ordre technique. Particulièrement attentifs aux détails, les SJ sont méticuleux dans leur manière de faire. Ils n’ont pas peur des tâches longues et/ou répétitives, tant qu’elles mènent vers le résultat escompté. Un SJ couturier, par exemple, peut passer des heures sur son ouvrage à perfectionner son geste sans se lasser. Les SJ ont aussi une forte conscience de leur propre apparence, ce qui leur permet de contrôler aisément leur attitude devant les autres. Une impression de légère retenue se dégage souvent d’eux, comme si à chaque instant, ils sentaient chaque partie de leur corps et décidaient qu’elle se trouvait dans cette position plutôt qu’une autre.
  • Les SJ sont attachés aux traditions et cherchent à les préserver, ce qui fait d’eux les parfaits représentants de la mémoire collective. Ceci tombe à pic, étant donné que les SJ sont les types plus nombreux dans la population : environ 45 % des gens sont en effet SJ. Leur nombre constitue un avantage important pour eux, puisque ce sont eux qui définissent et maintiennent le cadre dans lequel les citoyens évoluent. De tous les profils, les SJ sont les mieux adaptés à la société, y compris au monde du travail. Fortement conscients des normes sociales, ils identifient facilement ce qu’on attend d’eux. Ils savent particulièrement bien utiliser leurs connaissances et compétences pour naviguer dans le cadre dominant et estimer son état de l’intérieur : que pensent les gens en général, qu’est-ce qui marche le mieux en ce moment ? Etc.

Faiblesses

  • Les SJ se montrent résistants face au changement. Quitte à choisir, ils préfèrent une configuration qui fonctionne moyennement bien que risquer de tout perdre en recommençant de zéro. Compte-tenu de leur attachement à leur routine, il est souvent compliqué d’imposer un changement à un SJ sans le stresser et le rendre confus. Il peut avoir besoin d’un certain temps pour s’adapter aux nouveaux dispositifs, environnements ou collaborateurs. Il pourra rechigner dans un premier temps à user de nouvelles méthodes, sous prétexte « qu’il ne connaît pas », « qu’il ne sait pas s’en servir », « que ce n’est pas ce qu’il fait d’habitude »… Il a besoin d’explications très détaillées sur les procédures à intégrer et les outils à maîtriser, afin de transformer en profondeur son système perceptif. Plutôt que des changements brutaux, il est conseillé de procéder par étapes afin que les SJ suivent à leur rythme. Ceci fait, ils sont de nouveau 100 % opérationnels.
  • Les SJ peuvent être excessivement procéduriers, rendant paradoxalement leur système bien moins pratique qu’il n’était censé l’être. A vouloir tout classifier et ordonner, ils finissent parfois noyés dans un flot de petits détails qu’eux-mêmes ne parviennent plus à gérer : la difficulté est qu’ils ont tendance à vouloir corriger le problème en greffant d’autres procédures par-dessus les procédures défectueuses !
  • Étant plutôt axés sur le conformisme, les SJ manquent souvent d’ouverture d’esprit. Ils ont des difficultés à accueillir des idées sortant trop du cadre dominant de pensée, car ils ne sentent pas en confiance avec. Ils peuvent imaginer des scénarios dramatiques autour d’une proposition inhabituelle, se persuader qu’elle va forcément précipiter le groupe dans la catastrophe et faire un blocage dessus. Bien que ce comportement permette d’éviter les prises de risque inutiles, il peut aussi freiner l’innovation et empêcher de se dépêtrer d’un système qui a besoin de changement. Les SJ doivent être rassurés dans ces situations : l’idéal est de jouer avec leurs propres règles, en utilisant des exemples d’expériences réussies dans le passé grâce à une idée audacieuse. En outre, un SJ peut avoir du mal à s’entendre et à travailler avec un collaborateur jugé trop original et imprévisible. Une mise au point ainsi qu'un temps d'adaptation seront nécessaires. Il est intéressant d’utiliser l’organisation et le pragmatisme des SJ pour canaliser un imaginaire explosif, permettant ainsi à ses meilleures créations d’aboutir.

Les 4 fonctions cognitives de l'ESFJ

SENTIMENT EXTRAVERTI (Fe)

Le sentiment extraverti est la capacité à réorganiser l'environnement sur base de ses valeurs, elle cherche l'harmonie sociale autour de valeurs partagées.

Elle réorganise le monde extérieur sur base de critères moraux et en vue de satisfaire les personnes de son entourage. Elle communique, tient compte des autres, organise les groupes pour satisfaire leurs besoins, et maintient les valeurs et la bonne entente au sein d'un groupe. Elle cherche l'harmonie et est facilement blessée par le conflit ou la critique. Elle veut être au centre de l'attention, fait preuve d'entregent et entretient méthodiquement son réseau relationnel.

Le sentiment extraverti se sent à l'aise dans l'organisation ou dans les activités relationnelles, notamment dans la relation d'aide et de conseil, où il prend volontiers un rôle de conseil actif ou, dans certains contextes, de leader.


C'est sa fonction dominante, elle est la base de sa personnalité et son bon développement est essentiel à son équilibre mental.

SENSATION INTROVERTIE (Si)

La sensation introvertie est la capacité à rassembler les faits et le tangible dans le monde intérieur, elle cherche à répertorier les expériences et le concret en détail.

Cette fonction observe consciemment les informations accumulées par les sens durant la vie, afin d'en tirer des conclusions. Elle compare les faits aux expériences vécues (et aux émotions et aux idées qui leur sont associées), c'est une bibliothèque mentale personnelle qui crée des cadres de pensée aux contours définis et à l'image détaillée. Plus que toutes les autres fonctions, elle valorise ce qu'elle considère comme authentique. Elle est précise dans son fonctionnement et est souvent associée à un caractère prudent et réfléchi.

La sensation introvertie est à l'aise dans les activités demandant méthode et persévérance. Elle se retrouve souvent chez les gestionnaires et les documentalistes ou, de façon générale, là où on retrouve une gestion systématique de l'information, et parfois dans les milieux de l'artisanat et des arts, là où on cherche à identifier une idée ou une sensation précise.


C'est sa fonction secondaire, elle sert à soutenir sa fonction dominante et à maintenir un équilibre entre l'introversion et l'extraversion.

INTUITION EXTRAVERTIE (Ne)

L'intuition extravertie est la capacité à percevoir les liens sous-jacents dans l'environnement, elle cherche à créer un flux continu d'idées neuves et de possibilités.

Cette fonction fait intuitivement le lien entre les informations qu'elle recueille autour d'elle et crée de nouvelles combinaisons sur bases de ces connexions. Elle s'intéresse à la nouveauté, à la potentialité, à ce qui pourrait être. C'est une fonction qui est liée à un caractère spontané et imprévisible. Elle perçoit des possibilités nouvelles dans le monde physique, interprète les données et comprend les non-dits. Elle perçoit intuitivement les sentiments chez les autres et conçoit de nouvelles façons de faire les choses.

L'intuition extravertie est à l'aise dans un environnement flexible et mouvant, là où il y a besoin de changements. Elle peut se retrouver dans les métiers de communication et d'entrepreunariat, là où l'imagination et la créativité sont les bienvenues, et assez naturellement dans les milieux artistiques.


C'est sa fonction tertiaire. Moins développée que les deux précédentes, elle vient renforcer sa personnalité dans son orientation principale.

PENSÉE INTROVERTIE (Ti)

La pensée introvertie est la capacité à organiser et à structurer le monde intérieur de façon logique, elle cherche à obtenir l'explication rationnelle de toute chose.

Elle arrive facilement à cerner un concept, un système complexe ou une idée abstraite. Elle clarifie les définitions et cherche le mot juste afin de recevoir plus de précision pour elle-même, ne tenant pas compte de l'avis des autres. Cette fonction évalue et classe les informations en fonction de modèles qu'elle a elle-même établi, puis vérifie si les informations correspondent ou non au modèle. Elle pousse le raisonnement aussi loin que possible et préfère la pensée pour la pensée à l'application concrète, quand elle n'est pas équilibrée.

La pensée introvertie est particulièrement à l'aise dans le monde de la recherche et de la conception, mais aussi dans toute activité exigeant originalité et profondeur de pensée. On la retrouve souvent dans les domaines créatifs et scientifiques.


C'est sa fonction la moins développée et, en théorie, celle qui lui pose le plus de problèmes, car son fonctionnement réside dans son inconscient.

Stack de fonction de l'ESFJ d'après le modèle de Beebe (source : Préférences & Dynamique)
Nom Appelation Rôle de la fonction Fonctionnement pour l'ESFJ
1.
Fe Dominante Le Héros / Héroïne La fonction Dominante, fonction à laquelle on se fie le plus, et à la laquelle on s'identifie le plus souvent. Elle constitue le cœur de la personnalité et lui donne son orientation générale. C'est la fonction la plus consciente et la plus développée, visible dès l'enfance. Cet archétype apporte à la personnalité force, persévérance et résistance à l'adversité. C'est la partie de l'ego que nous sommes le plus prêts à revendiquer, car elle est associée à un sentiment d'aisance et de maîtrise... voire un complexe de supériorité ! Contribution chaleureuse à l'harmonie du groupe, au service de valeurs collectives, en intégrant besoins et sentiments.
2.
Si Auxiliaire Le Parent La fonction Auxiliaire, deuxième fonction en termes d’importance, apporte un appui à la fonction dominante et l’aide à atteindre un équilibre sain : un copilote essentiel ! Ensemble, les fonctions dominante et auxiliaire sont les fonctions préférées. Cet archétype représente le parent idéal, qui va prendre soin des autres, leur apporter attention, soutien, protection,... à sa façon ! Un rôle clé dans les rapports sociaux. Transmets une mémoire des expériences au service de chaque situation concrète, guide grâce à des standards fiables et clairs.
3.
Ne Tertiaire L'Éternel Enfant La fonction Tertiaire n’est pas une des fonctions préférées, elle est généralement beaucoup moins développée et moins consciente que les deux premières. Elle est le plus souvent exploitée dans la deuxième moitié de la vie et contribue à la complétude. Cet archétype de la jeunesse éternelle apporte un renouveau et va permettre à la personne de relativiser, de se donner le droit de jouer, de créer et de faire des erreurs. Enthousiasme pour essayer de nouvelles idées/façons de réaliser des tâches, en osant s'éloigner des habitudes ou traditions.
4.
Ti Inférieure L'Anima / Animus La fonction Inférieure est - parmi les 4 fonctions du type MBTI - la fonction qui reçoit le moins d’énergie et d’attention au cours de la vie ; c’est donc habituellement la moins développée. C’est l’opposée de la fonction Dominante et elle devient importante en situation de stress, ce qui nous permet de la rencontrer de façon parfois prématurée. Cet archétype représente la partie féminine chez un homme (Anima) et masculine chez une femme (Animus) et peut apporter équilibre, maturité, plénitude... une fois apprivoisée ! Sensible et contrastée, c'est une porte vers l'ombre et l'inconscient. Equilibre avec une ouverture à l'objectivité et un nouvel esprit critique la recherche continue d'harmonie relationnelle.
5.
Fi Ombre 1 L'Anti-Héros Cet archétype a tendance à s'opposer au héros et aux autres archétypes conscients. ​ Il peut créer un déséquilibre, déstabiliser en créant le doute, l'insécurité. Son intégration peut donner de l'ampleur à la Dominante et consolider les aspirations du héros. Prudence voire méfiance et intolérance vis-à-vis des valeurs individuelles et des questions éthiques ou de la morale personnelle.
6.
Se Ombre 2 Le Parent Critique Cet archétype a tendance à critiquer et poser des limites à la personnalité, de façon autoritaire et arbitraire, en mettant en évidence les failles et points faibles. Le sens et la cohérence de ses messages sont complexes à interpréter et il peut nous décourager. Son intégration peut apporter sagesse, sens critique et autonomie. Nie ses désirs ou pulsions et interdit l'expression des envies ou besoins des autres, reste statique sans plan d'action détaillé.
7.
Ni Ombre 3 L'Enfant rebelle Cet archétype a tendance à apparaître de façon imprévisible, comme un enfant turbulent, farceur et impertinent. Il peut nous donner l'impression d'être maladroit et inadapté. Son intégration permet de développer humour et autodérision, et de dépasser des difficultés avec créativité. Superstition et remise en question des croyances des autres, revendication d'un univers imaginaire fluctuant dans le temps.
8.
Te Ombre 4 Le Démon Cet archétype est le moins connu, le plus enfoui dans les profondeurs de l'inconscient, il peut créer des distorsions, confusions, chaos et pertes de confiance. Il peut évoquer un aspect bestial, incontrôlable, que l'on projette sur les autres, de façon méprisante ou idéalisée. Son intégration favorise une transformation profonde, qui relie symboliquement ange et démon. Il peut libérer un élan de création et d'innovation. Maquillage de la réalité en déformant les faits au service de ses propres objectifs, confusion entre franchise autoritarisme.
Stack de fonction de l'ESFJ d'après le modèle de Beebe (source : Le MBTI change ma vie)
Fonctionnement pour l'ESFJ
1.
Fe Contribution chaleureuse à l'harmonie du groupe, au service de valeurs collectives, en intégrant besoins et sentiments.
2.
Si Transmets une mémoire des expériences au service de chaque situation concrète, guide grâce à des standards fiables et clairs.
3.
Ne Enthousiasme pour essayer de nouvelles idées/façons de réaliser des tâches, en osant s'éloigner des habitudes ou traditions.
4.
Ti Equilibre avec une ouverture à l'objectivité et un nouvel esprit critique la recherche continue d'harmonie relationnelle.
5.
Fi Prudence voire méfiance et intolérance vis-à-vis des valeurs individuelles et des questions éthiques ou de la morale personnelle.
6.
Se Nie ses désirs ou pulsions et interdit l'expression des envies ou besoins des autres, reste statique sans plan d'action détaillé.
7.
Ni Superstition et remise en question des croyances des autres, revendication d'un univers imaginaire fluctuant dans le temps.
8.
Te Maquillage de la réalité en déformant les faits au service de ses propres objectifs, confusion entre franchise autoritarisme.