Description du type ISTJ (source : Le MBTI francophone)
Il se fie à son expérience et accorde de la valeur à l'authenticité. C'est un observateur.
On surnomme ce type l'inspecteur et l'analyste.
Comportement : analytique, rationnel, perfectionniste, organisé, observateur.
Les ISTJ sont des observateurs attentifs. Ils observent consciencieusement tout ce qui se passe dans les choses, les évènements ou les personnes autour d’eux. Ils s’imprègnent intérieurement de leur environnement, sans le laisser transparaitre, ce qui peut leur donner une apparence de lenteur. En réalité, leur champ de perception est très étendu et original, car ils sont sensibles aux plus infimes variations de leur environnement et saisissent les idées avec nuance. Les ISTJ sont des personnes calmes et réservées qui sont intéressées par la sécurité et la vie paisible. Ils ont un sens interne du devoir qui leur donne un air sérieux et la motivation d'accomplir des tâches. Ils excellent par leur perfectionnisme et leur fiabilité. N'hésitant pas à laisser de côté les distractions en cas de besoin, ils ont une approche logique et pratique de leurs efforts. Réalistes et responsables, ils travaillent de manière régulière vers des buts dont ils possèdent une connaissance consciente. Dans leurs relations, ils cherchent à recevoir de l’affection de façon stable et accordent beaucoup d’importance au fait d’avoir des relations harmonieuses et paisibles.
Les ISTJ sont résolus, méthodiques, réservés et organisés. Ils aiment ce qui est solide et efficace et préfèrent le fonctionnel à l’esthétique. Ils sont minutieux et procèdent de façon systématique. Un travail entrepris est toujours terminé dans les délais. Les ISTJ apprécient grandement l'ordre et l'organisation en général. Ils planifient avec soin leur vie quotidienne et leur environnement proche. Ils apportent une grande attention aux détails dans leurs travaux et ne sont pas tranquilles avant d'avoir terminé leur tâche. Dans la « vraie » vie comme dans les œuvres de fiction, ils sont souvent déçus par les problèmes qui restent sans solution. Ils aiment organiser les choses, tant dans leur vie personnelle que professionnelle. Bien qu'ils se concentrent sur leur monde interne, les ISTJ préfèrent traiter avec le concret et le factuel. Observateurs vifs, ils évaluent des options variées lorsqu'ils prennent des décisions. Les ISTJ sont prêts à toutes les éventualités et possèdent une bonne compréhension de la plupart des situations. Ils croient en des objectifs pratiques, et accordent une grande valeur à la loyauté et aux traditions qu’ils jugent bénéfiques.
Les ISTJ sont de gros travailleurs, organisés et exigeants. Ils aiment suivre un plan d’action et respecter les horaires et les délais. En tant que chefs, les ISTJ sont compétents, rigoureux et loyaux. Les activités que les ISTJ apprécient le plus sont celles qui les poussent à réfléchir, en leur donnant du temps pour cela. Par leur vision pratique des choses, les ISTJ font clairement la différence entre travail et jeu. Un environnement de travail idéal pour eux est un environnement optimisé, pourvu d'un calendrier clair et d’objectifs précis.
S’il ne développe pas ses fonctions inférieures, l’ISTJ pourra se montrer psychorigide et ne plus accorder d’intérêt à autre chose que les aspects concrets et quantifiables de la réalité. Certains ISTJ développent des croyances mystiques et un intérêt marqué pour les médecines alternatives ou des disciplines pseudo-scientifiques. Cela s’explique par le fait qu’ils tentent inconsciemment d’équilibrer leur caractère rationnel et terre-à-terre avec son opposé, qu’ils ne maitrisent pas naturellement et désirent explorer.
Les tendances au travail (source : L'Antre de la Chouette)
Les SJ
Forces
- La plupart des SJ sont organisés et fiables. Ils se montrent très loyaux à leur poste et respectent sans problème leur hiérarchie, à moins qu’elle soit particulièrement injuste ou incompétente. Ils possèdent généralement une bonne faculté d’autodiscipline et n’ont pas de problèmes de terminer les tâches qu’ils commencent, surtout s’ils ont une limite de temps. Très constants dans leurs habitudes, ils travaillent facilement avec des plannings. Ils font partie des types les plus attentifs à leurs responsabilités : il est rare qu’ils oublient une information ou une tâche, encore moins si elle est importante. Les dirigeants SJ sont à cheval sur le règlement et ne laisseraient pour rien au monde le chaos s’installer dans l’entreprise. Les employés SJ ne sont pas enclins à faire de la provocation gratuite, à essayer de tricher ou de mentir. Ils représentent souvent le modèle à suivre pour les autres.
- Les SJ ont un excellent sens pratique, doublé d’une certaine minutie et de bonnes capacités de concentration. Terre-à-terre par nature, ils préfèrent recueillir les faits autour d’un problème qu’imaginer des possibilités insolites et complications inutiles, ce qui leur permet de dépasser rapidement les soucis d'ordre technique. Particulièrement attentifs aux détails, les SJ sont méticuleux dans leur manière de faire. Ils n’ont pas peur des tâches longues et/ou répétitives, tant qu’elles mènent vers le résultat escompté. Un SJ couturier, par exemple, peut passer des heures sur son ouvrage à perfectionner son geste sans se lasser. Les SJ ont aussi une forte conscience de leur propre apparence, ce qui leur permet de contrôler aisément leur attitude devant les autres. Une impression de légère retenue se dégage souvent d’eux, comme si à chaque instant, ils sentaient chaque partie de leur corps et décidaient qu’elle se trouvait dans cette position plutôt qu’une autre.
- Les SJ sont attachés aux traditions et cherchent à les préserver, ce qui fait d’eux les parfaits représentants de la mémoire collective. Ceci tombe à pic, étant donné que les SJ sont les types plus nombreux dans la population : environ 45 % des gens sont en effet SJ. Leur nombre constitue un avantage important pour eux, puisque ce sont eux qui définissent et maintiennent le cadre dans lequel les citoyens évoluent. De tous les profils, les SJ sont les mieux adaptés à la société, y compris au monde du travail. Fortement conscients des normes sociales, ils identifient facilement ce qu’on attend d’eux. Ils savent particulièrement bien utiliser leurs connaissances et compétences pour naviguer dans le cadre dominant et estimer son état de l’intérieur : que pensent les gens en général, qu’est-ce qui marche le mieux en ce moment ? Etc.
Faiblesses
- Les SJ se montrent résistants face au changement. Quitte à choisir, ils préfèrent une configuration qui fonctionne moyennement bien que risquer de tout perdre en recommençant de zéro. Compte-tenu de leur attachement à leur routine, il est souvent compliqué d’imposer un changement à un SJ sans le stresser et le rendre confus. Il peut avoir besoin d’un certain temps pour s’adapter aux nouveaux dispositifs, environnements ou collaborateurs. Il pourra rechigner dans un premier temps à user de nouvelles méthodes, sous prétexte « qu’il ne connaît pas », « qu’il ne sait pas s’en servir », « que ce n’est pas ce qu’il fait d’habitude »… Il a besoin d’explications très détaillées sur les procédures à intégrer et les outils à maîtriser, afin de transformer en profondeur son système perceptif. Plutôt que des changements brutaux, il est conseillé de procéder par étapes afin que les SJ suivent à leur rythme. Ceci fait, ils sont de nouveau 100 % opérationnels.
- Les SJ peuvent être excessivement procéduriers, rendant paradoxalement leur système bien moins pratique qu’il n’était censé l’être. A vouloir tout classifier et ordonner, ils finissent parfois noyés dans un flot de petits détails qu’eux-mêmes ne parviennent plus à gérer : la difficulté est qu’ils ont tendance à vouloir corriger le problème en greffant d’autres procédures par-dessus les procédures défectueuses !
- Étant plutôt axés sur le conformisme, les SJ manquent souvent d’ouverture d’esprit. Ils ont des difficultés à accueillir des idées sortant trop du cadre dominant de pensée, car ils ne sentent pas en confiance avec. Ils peuvent imaginer des scénarios dramatiques autour d’une proposition inhabituelle, se persuader qu’elle va forcément précipiter le groupe dans la catastrophe et faire un blocage dessus. Bien que ce comportement permette d’éviter les prises de risque inutiles, il peut aussi freiner l’innovation et empêcher de se dépêtrer d’un système qui a besoin de changement. Les SJ doivent être rassurés dans ces situations : l’idéal est de jouer avec leurs propres règles, en utilisant des exemples d’expériences réussies dans le passé grâce à une idée audacieuse. En outre, un SJ peut avoir du mal à s’entendre et à travailler avec un collaborateur jugé trop original et imprévisible. Une mise au point ainsi qu'un temps d'adaptation seront nécessaires. Il est intéressant d’utiliser l’organisation et le pragmatisme des SJ pour canaliser un imaginaire explosif, permettant ainsi à ses meilleures créations d’aboutir.
- Les SJ se montrent résistants face au changement. Quitte à choisir, ils préfèrent une configuration qui fonctionne moyennement bien que risquer de tout perdre en recommençant de zéro. Compte-tenu de leur attachement à leur routine, il est souvent compliqué d’imposer un changement à un SJ sans le stresser et le rendre confus. Il peut avoir besoin d’un certain temps pour s’adapter aux nouveaux dispositifs, environnements ou collaborateurs. Il pourra rechigner dans un premier temps à user de nouvelles méthodes, sous prétexte « qu’il ne connaît pas », « qu’il ne sait pas s’en servir », « que ce n’est pas ce qu’il fait d’habitude »… Il a besoin d’explications très détaillées sur les procédures à intégrer et les outils à maîtriser, afin de transformer en profondeur son système perceptif. Plutôt que des changements brutaux, il est conseillé de procéder par étapes afin que les SJ suivent à leur rythme. Ceci fait, ils sont de nouveau 100 % opérationnels.
- Les SJ peuvent être excessivement procéduriers, rendant paradoxalement leur système bien moins pratique qu’il n’était censé l’être. A vouloir tout classifier et ordonner, ils finissent parfois noyés dans un flot de petits détails qu’eux-mêmes ne parviennent plus à gérer : la difficulté est qu’ils ont tendance à vouloir corriger le problème en greffant d’autres procédures par-dessus les procédures défectueuses !
- Étant plutôt axés sur le conformisme, les SJ manquent souvent d’ouverture d’esprit. Ils ont des difficultés à accueillir des idées sortant trop du cadre dominant de pensée, car ils ne sentent pas en confiance avec. Ils peuvent imaginer des scénarios dramatiques autour d’une proposition inhabituelle, se persuader qu’elle va forcément précipiter le groupe dans la catastrophe et faire un blocage dessus. Bien que ce comportement permette d’éviter les prises de risque inutiles, il peut aussi freiner l’innovation et empêcher de se dépêtrer d’un système qui a besoin de changement. Les SJ doivent être rassurés dans ces situations : l’idéal est de jouer avec leurs propres règles, en utilisant des exemples d’expériences réussies dans le passé grâce à une idée audacieuse. En outre, un SJ peut avoir du mal à s’entendre et à travailler avec un collaborateur jugé trop original et imprévisible. Une mise au point ainsi qu'un temps d'adaptation seront nécessaires. Il est intéressant d’utiliser l’organisation et le pragmatisme des SJ pour canaliser un imaginaire explosif, permettant ainsi à ses meilleures créations d’aboutir.
Les TJ
Forces
- Les TJ sont très fiables. Ils sont respectueux des horaires et des délais, terminent ce qu’ils commencent et font preuve d’un grand sens de l’organisation. Si on met un TJ au secrétariat, il est courant de ce que fait chaque membre de l’entreprise et à quelle heure (il a tout répertorié dans un tableur Excel, mis à jour en temps réel) et vous sort un bilan bien propre sur demande. Les ExTJ ont tendance à vouloir s’imposer comme chefs, rôle dans lequel ils excellent en général. Les IxTJ sont moins intéressés par le commandement (voire le fuient), mais sont capables d’assumer cette responsabilité mieux que la plupart des autres types.
- Les TJ ont beaucoup de force mentale. Ils sont courageux, hargneux, ce qui leur permet d’atteindre leurs objectifs quelles que soient les embûches. Frappez un TJ avec un bâton, il le taille avec ses dents pour en faire une meilleure arme et la retourner contre vous. De ce fait, ce sont de gros bosseurs, qui ne reculent pas devant les défis. Cela ne pose généralement pas de problème à un TJ de rester tard au bureau ou de travailler chez lui pour boucler un dossier. Les TJ ont tendance à se voir comme des humains-outils, en perpétuelle recherche de mises à jour utiles. Bien qu'ils soient vulnérables face à leurs échecs, ils ne restent jamais longtemps abattus. Ils acceptent facilement les critiques, vues au mieux comme un moyen de s’améliorer, au pire comme un coup de boost pour les aider à remonter la pente.
- Les TJ raisonnent en fonction d’une logique universelle. Ils veulent que leurs idées soient aisément comprises par un maximum de gens et savent très bien s’y prendre pour ce faire (que ce soit à l’oral ou à l’écrit, selon leur préférence). Ils transmettent rapidement les informations aux autres, dans un langage accessible mais non moins rigoureux. Si un TJ disparaissait de la surface de la planète en laissant tout son travail en plan, ses collègues pourraient sans problème le reprendre : tout serait en ordre, rédigé avec clarté, régularité… Les TJ aiment consulter les gens pour connaître leur point de vue (même s’ils ne l’approuvent pas forcément), afin de mieux saisir comment seraient reçues leurs idées et comment ils doivent adapter leur communication. Ils se posent toujours la question « Est-ce qu’on va comprendre ça ? Comment pourrais-je le rendre plus clair ? » et sont généralement en mesure de donner leur avis argumenté à n’importe quel moment.
Faiblesses
- Les TJ sont peu attentifs à leur propre bien-être. Ils croient qu’il suffit de rejeter ses émotions et ses besoins pour qu’ils disparaissent tous seuls. Ils ont tendance à trop s’investir dans leur travail et à ne remarquer cet excès qu’une fois que leur santé s’est dégradée. En plus, ils sont susceptibles de refuser l'aide des autres, par dignité : c'est à eux de résoudre leur problème ! Ils doivent se forcer à calculer leurs dépenses d’énergie, à se poser la question « Comment je me sens aujourd’hui ? » et à s’accorder des moments de détente, où il n’y a pas besoin de produire quelque chose (car oui, c'est autorisé de ne servir à rien, parfois). Sans cela, le retour de bâton peut être violent.
- Les TJ supportent particulièrement mal l’oisiveté. Ils ont peu de patience avec des collaborateurs en retard, en réunion comme sur le calendrier. Leur propre efficacité étant considérée comme la norme, ils ont du mal à comprendre que tout le monde n’a pas une force de travail aussi conséquente : ce n’est pourtant pas compliqué, il suffit d’écrire une liste et de faire ce qu’il y a dessus ! Maintenant ! (Tadam !) Les TJ croient qu’on peut venir à bout de la majorité des problèmes en se remuant les fesses. Lorsque quelqu’un peine à se sortir d’une mauvaise situation, ils en déduisent souvent qu’il n’a pas fait assez d’efforts, ignorant ou minimisant les freins techniques et émotionnels. Ils pensent qu’être trop tendre avec les autres leur porte préjudice, car ce n’est pas ainsi qu’ils vont apprendre la vraie vie et devenir forts. Ceci peut les amener à négliger les besoins des autres, ou à qualifier de « fragile » quelqu’un qui réclame des traitements spéciaux. Il leur faut intégrer qu’un individu épanoui a beaucoup plus à donner, et que les sentiments sont des paramètres tout aussi importants que le reste dans l’établissement d’une stratégie.
- L’efficacité étant la finalité des TJ, dès lors qu’une idée leur semble incohérente ou inapplicable, ils ont du mal à y adhérer, voire peuvent la rejeter et refuser de revenir dessus (quand bien même elle aurait pu fonctionner avec des moyens qu’ils n’avaient pas en tête). Ils acceptent difficilement de passer du temps à explorer des possibilités farfelues pour le plaisir ou à prendre des risques sans raison logique. Ils ont besoin d’être rassurés et de comprendre qu’en relâchant un peu le contrôle, il y a des opportunités d’améliorer leurs résultats à la clé.
- Les TJ sont peu attentifs à leur propre bien-être. Ils croient qu’il suffit de rejeter ses émotions et ses besoins pour qu’ils disparaissent tous seuls. Ils ont tendance à trop s’investir dans leur travail et à ne remarquer cet excès qu’une fois que leur santé s’est dégradée. En plus, ils sont susceptibles de refuser l'aide des autres, par dignité : c'est à eux de résoudre leur problème ! Ils doivent se forcer à calculer leurs dépenses d’énergie, à se poser la question « Comment je me sens aujourd’hui ? » et à s’accorder des moments de détente, où il n’y a pas besoin de produire quelque chose (car oui, c'est autorisé de ne servir à rien, parfois). Sans cela, le retour de bâton peut être violent.
- Les TJ supportent particulièrement mal l’oisiveté. Ils ont peu de patience avec des collaborateurs en retard, en réunion comme sur le calendrier. Leur propre efficacité étant considérée comme la norme, ils ont du mal à comprendre que tout le monde n’a pas une force de travail aussi conséquente : ce n’est pourtant pas compliqué, il suffit d’écrire une liste et de faire ce qu’il y a dessus ! Maintenant ! (Tadam !) Les TJ croient qu’on peut venir à bout de la majorité des problèmes en se remuant les fesses. Lorsque quelqu’un peine à se sortir d’une mauvaise situation, ils en déduisent souvent qu’il n’a pas fait assez d’efforts, ignorant ou minimisant les freins techniques et émotionnels. Ils pensent qu’être trop tendre avec les autres leur porte préjudice, car ce n’est pas ainsi qu’ils vont apprendre la vraie vie et devenir forts. Ceci peut les amener à négliger les besoins des autres, ou à qualifier de « fragile » quelqu’un qui réclame des traitements spéciaux. Il leur faut intégrer qu’un individu épanoui a beaucoup plus à donner, et que les sentiments sont des paramètres tout aussi importants que le reste dans l’établissement d’une stratégie.
- L’efficacité étant la finalité des TJ, dès lors qu’une idée leur semble incohérente ou inapplicable, ils ont du mal à y adhérer, voire peuvent la rejeter et refuser de revenir dessus (quand bien même elle aurait pu fonctionner avec des moyens qu’ils n’avaient pas en tête). Ils acceptent difficilement de passer du temps à explorer des possibilités farfelues pour le plaisir ou à prendre des risques sans raison logique. Ils ont besoin d’être rassurés et de comprendre qu’en relâchant un peu le contrôle, il y a des opportunités d’améliorer leurs résultats à la clé.
Les 4 fonctions cognitives de l'ISTJ
La sensation introvertie est la capacité à rassembler les faits et le tangible dans le monde intérieur, elle cherche à répertorier les expériences et le concret en détail.
Cette fonction observe consciemment les informations accumulées par les sens durant la vie, afin d'en tirer des conclusions. Elle compare les faits aux expériences vécues (et aux émotions et aux idées qui leur sont associées), c'est une bibliothèque mentale personnelle qui crée des cadres de pensée aux contours définis et à l'image détaillée. Plus que toutes les autres fonctions, elle valorise ce qu'elle considère comme authentique. Elle est précise dans son fonctionnement et est souvent associée à un caractère prudent et réfléchi.
La sensation introvertie est à l'aise dans les activités demandant méthode et persévérance. Elle se retrouve souvent chez les gestionnaires et les documentalistes ou, de façon générale, là où on retrouve une gestion systématique de l'information, et parfois dans les milieux de l'artisanat et des arts, là où on cherche à identifier une idée ou une sensation précise.
C'est sa fonction dominante, elle est la base de sa personnalité et son bon développement est essentiel à son équilibre mental.
La pensée extravertie est la capacité à organiser et à structurer l'environnement de façon logique, elle cherche l'efficacité et la cohérence dans les actions.
Cette fonction est concentrée sur les informations concrètes et essentielles au bon déroulement d'une action ou du développement d'un système. Elle applique la logique, structure et vérifie les conséquences sur le monde physique. Elle est réaliste et autoritaire, sachant mieux que les autres, de son point de vue, comment il « faut faire » pour que les choses fonctionnent de manière efficace. C'est une fonction à laquelle est associé un tempérament organisateur et pragmatique.
La pensée extravertie est à l'aise dans les domaines régis par la logique et dans les entreprises où prédomine un modèle rationnel d'organisation. Le monde est un vaste terrain d'action, dans lequel elle prend spontanément des responsabilités.
C'est sa fonction secondaire, elle sert à soutenir sa fonction dominante et à maintenir un équilibre entre l'introversion et l'extraversion.
Le sentiment introverti est la capacité à réorganiser le monde intérieur sur base de ses valeurs, elle cherche l'harmonie personnelle et décide de ce qui a du sens.
Son mode de fonctionnement tout entier dépend d'un code moral très précis. Cette fonction cherche l'harmonie de ses actions et pensées avec ses valeurs personnelles. C'est une fonction idéaliste qui cherche à trouver ce qui a un sens moral ou spirituel et ce qui mérite d'être défendu. C'est une fonction idéaliste et individualiste, centrée sur le ressenti de l'individu. Elle est curieuse, ouverte à la spiritualité et a besoin de solitude pour se ressourcer.
Le sentiment introverti se présente comme un harmonisateur, qui cherche à s'exprimer et à regrouper les énergies autour de valeurs communes. Il est à l'aise dans de nombreux milieux, notamment les milieux sociaux, créatifs et de l'éducation.
C'est sa fonction tertiaire. Moins développée que les deux précédentes, elle vient renforcer sa personnalité dans son orientation principale.
L'intuition extravertie est la capacité à percevoir les liens sous-jacents dans l'environnement, elle cherche à créer un flux continu d'idées neuves et de possibilités.
Cette fonction fait intuitivement le lien entre les informations qu'elle recueille autour d'elle et crée de nouvelles combinaisons sur bases de ces connexions. Elle s'intéresse à la nouveauté, à la potentialité, à ce qui pourrait être. C'est une fonction qui est liée à un caractère spontané et imprévisible. Elle perçoit des possibilités nouvelles dans le monde physique, interprète les données et comprend les non-dits. Elle perçoit intuitivement les sentiments chez les autres et conçoit de nouvelles façons de faire les choses.
L'intuition extravertie est à l'aise dans un environnement flexible et mouvant, là où il y a besoin de changements. Elle peut se retrouver dans les métiers de communication et d'entrepreunariat, là où l'imagination et la créativité sont les bienvenues, et assez naturellement dans les milieux artistiques.
C'est sa fonction la moins développée et, en théorie, celle qui lui pose le plus de problèmes, car son fonctionnement réside dans son inconscient.
Stack de fonction de l'ISTJ d'après le modèle de Beebe (source : Préférences & Dynamique)
Nom | Appelation | Rôle de la fonction | Fonctionnement pour l'ISTJ | ||
---|---|---|---|---|---|
Si | Dominante | Le Héros / Héroïne | La fonction Dominante, fonction à laquelle on se fie le plus, et à la laquelle on s'identifie le plus souvent. Elle constitue le cœur de la personnalité et lui donne son orientation générale. C'est la fonction la plus consciente et la plus développée, visible dès l'enfance. Cet archétype apporte à la personnalité force, persévérance et résistance à l'adversité. C'est la partie de l'ego que nous sommes le plus prêts à revendiquer, car elle est associée à un sentiment d'aisance et de maîtrise... voire un complexe de supériorité ! | Mémoire claire et précise des détails, des souvenirs et ressentis associés, accès à une base de donnée d'expériences passées. | |
Te | Auxiliaire | Le Parent | La fonction Auxiliaire, deuxième fonction en termes d’importance, apporte un appui à la fonction dominante et l’aide à atteindre un équilibre sain : un copilote essentiel ! Ensemble, les fonctions dominante et auxiliaire sont les fonctions préférées. Cet archétype représente le parent idéal, qui va prendre soin des autres, leur apporter attention, soutien, protection,... à sa façon ! Un rôle clé dans les rapports sociaux. | Apporte des conseils pour raisonner logiquement, éprouve la crédibilité des faits, donne des arguments et instructions claires. | |
Fi | Tertiaire | L'Éternel Enfant | La fonction Tertiaire n’est pas une des fonctions préférées, elle est généralement beaucoup moins développée et moins consciente que les deux premières. Elle est le plus souvent exploitée dans la deuxième moitié de la vie et contribue à la complétude. Cet archétype de la jeunesse éternelle apporte un renouveau et va permettre à la personne de relativiser, de se donner le droit de jouer, de créer et de faire des erreurs. | Connexion progressive à des valeurs essentielles, permission d'exprimer un ressenti, une émotion, un besoin ou une demande. | |
Ne | Inférieure | L'Anima / Animus | La fonction Inférieure est - parmi les 4 fonctions du type MBTI - la fonction qui reçoit le moins d’énergie et d’attention au cours de la vie ; c’est donc habituellement la moins développée. C’est l’opposée de la fonction Dominante et elle devient importante en situation de stress, ce qui nous permet de la rencontrer de façon parfois prématurée. Cet archétype représente la partie féminine chez un homme (Anima) et masculine chez une femme (Animus) et peut apporter équilibre, maturité, plénitude... une fois apprivoisée ! Sensible et contrastée, c'est une porte vers l'ombre et l'inconscient. | Ouverture aux nouvelles idées avec lâcher prise et légèreté, conservant une acuité sur les similitudes avec les expériences. | |
Se | Ombre 1 | L'Anti-Héros | Cet archétype a tendance à s'opposer au héros et aux autres archétypes conscients. Il peut créer un déséquilibre, déstabiliser en créant le doute, l'insécurité. Son intégration peut donner de l'ampleur à la Dominante et consolider les aspirations du héros. | Maladresse et attention étriquées, focalisée sur les éléments terre à terre, et difficulté à synthétiser vers une vision d'ensemble. | |
Ti | Ombre 2 | Le Parent Critique | Cet archétype a tendance à critiquer et poser des limites à la personnalité, de façon autoritaire et arbitraire, en mettant en évidence les failles et points faibles. Le sens et la cohérence de ses messages sont complexes à interpréter et il peut nous décourager. Son intégration peut apporter sagesse, sens critique et autonomie. | Dénigre les principes logiques, ne cherche pas à comprendre pourquoi ou comment quelque chose fonctionne, ridiculise. | |
Fe | Ombre 3 | L'Enfant rebelle | Cet archétype a tendance à apparaître de façon imprévisible, comme un enfant turbulent, farceur et impertinent. Il peut nous donner l'impression d'être maladroit et inadapté. Son intégration permet de développer humour et autodérision, et de dépasser des difficultés avec créativité. | Influence voire manipulation en jouant sur la morale et les principes, en prenant une liberté audacieuse sur les règles du jeu. | |
Ni | Ombre 4 | Le Démon | Cet archétype est le moins connu, le plus enfoui dans les profondeurs de l'inconscient, il peut créer des distorsions, confusions, chaos et pertes de confiance. Il peut évoquer un aspect bestial, incontrôlable, que l'on projette sur les autres, de façon méprisante ou idéalisée. Son intégration favorise une transformation profonde, qui relie symboliquement ange et démon. Il peut libérer un élan de création et d'innovation. | Critique de la perspicacité, qualifiée d'idée farfelue voire folie, création de connexions erronées et de modèles incohérents. |
Stack de fonction de l'ISTJ d'après le modèle de Beebe (source : Le MBTI change ma vie)
Fonctionnement pour l'ISTJ | ||
---|---|---|
Si | Mémoire claire et précise des détails, des souvenirs et ressentis associés, accès à une base de donnée d'expériences passées. | |
Te | Apporte des conseils pour raisonner logiquement, éprouve la crédibilité des faits, donne des arguments et instructions claires. | |
Fi | Connexion progressive à des valeurs essentielles, permission d'exprimer un ressenti, une émotion, un besoin ou une demande. | |
Ne | Ouverture aux nouvelles idées avec lâcher prise et légèreté, conservant une acuité sur les similitudes avec les expériences. | |
Se | Maladresse et attention étriquées, focalisée sur les éléments terre à terre, et difficulté à synthétiser vers une vision d'ensemble. | |
Ti | Dénigre les principes logiques, ne cherche pas à comprendre pourquoi ou comment quelque chose fonctionne, ridiculise. | |
Fe | Influence voire manipulation en jouant sur la morale et les principes, en prenant une liberté audacieuse sur les règles du jeu. | |
Ni | Critique de la perspicacité, qualifiée d'idée farfelue voire folie, création de connexions erronées et de modèles incohérents. |