Description du type ISTP (source : Le MBTI francophone)
Son esprit est conceptuel et créatif, mais plutôt axé vers la création de choses concrètes. Il est rationnel et observateur.
On surnomme ce type le logique et le praticien.
Comportement : indépendant, logique, intrépide, pragmatique, adaptable.
Les ISTP sont très forts pour comprendre la façon dont les choses fonctionnent. Ils ont généralement de forts pouvoirs de raisonnement, même s'ils sont peu souvent intéressés par des théories ou des concepts à moins qu'ils puissent y voir une application pratique. Les ISTP ont besoin de passer du temps seul pour arranger les choses dans leur esprit. Ils absorbent des faits du monde extérieur et les trient quand ils sont seuls. Les ISTP ont généralement un aspect calme et réservé tout en étant capable d’actions rapides et intenses. Leur fonction dominante leur permet de considérer les évènements avec détachement, d’analyser et d’observer. Ils sont très imprévisibles en société, où, selon l’intérêt qu’ils éprouvent, ils peuvent se montrer totalement distants ou au contraire très sociables, avec des variations de taux d’activité très importantes. Les ISTP affectionnent ce caractère imprévisible et se plaisent à surprendre les gens.
Les ISTP sont excellents dans l'analyse de situations. Ils sont observateurs et peuvent retenir et accumuler une grande quantité de faits. Ils ont un sens aigu de l’utilisation d’outils, dont ils peuvent se servir sans avoir lu le mode d’emploi. D’une nature discrète, ils s'intéressent à la façon dont les systèmes fonctionnent, se concentrent sur des opérations et des structures efficaces. Ils sont ouverts aux nouvelles informations et à des modes d'approche qu'ils ne connaissent pas. Cependant, et en dépit de leur apparence détachée, les ISTP sont souvent capables d'énoncer des observations profondes et drôles au sujet du monde qui les entoure. Ils peuvent aussi être des risque-tout, appréciant des loisirs que la plupart des gens considèrent comme dangereux voire des carrières comprenant généralement un certain niveau de risque. Les ISTP semblent parfois agir au mépris des procédures, des directions données à l'avance, du protocole ou encore de leur propre sécurité. Mais si leur approche des choses peut sembler hasardeuse, elle est en réalité basée sur un certain savoir pratique, développé au fil du temps par l'action et l'observation. Les ISTP aiment l'autosuffisance et sont fiers lorsqu'ils parviennent à résoudre des problèmes par des solutions qu'ils ont eux-mêmes développées. Ils font peu de plans, préférant se tenir prêts à tout et utiliser leur capacité de réaction. Les ISTP laissent volontiers les autres vivre selon leurs propres règles, aussi longtemps que ceux-ci agissent avec eux de manière réciproque.
Les ISTP sont des personnes très sensibles. Il y a beaucoup d’artistes et d’artisans ISTP, même si on les retrouve d’abord dans les domaines qui nécessitent des aptitudes techniques et un tempérament aventureux. Leurs qualités d’observation, leur sens concret et leur don dans l’utilisation d’outil font d’eux des champions du dépannage. Ils comprennent les problèmes au cœur et n'hésitent pas à les réparer avec facilité, ce qui les rend tout à fait adaptés aux métiers de l’ingénierie. Ils sont également créatifs et observateurs. Les ISTP manifestent la même indépendance au travail que dans leur vie sociale, et n’aiment ni les règles ni les procédures. Ils n’aiment pas l’autorité qu’on exerce sur eux et ne cherchent pas à imposer la leur aux autres. Le plus souvent, ils feront en sorte que leur passion et leur travail soient une seule et même chose.
Leur sens du détail peut les emmener à être submergés par les données concrètes sans arriver à prendre de recul. S’ils n’ont pas assez développé leurs fonctions inférieures et auxiliaires, leur nature réactive peut également les priver d’une vue stratégique de l’ensemble de la situation. Ils se montrent souvent bornés et têtus.
Les tendances au travail (source : L'Antre de la Chouette)
Les TP
Forces
- Les TP ont une manière de penser qui leur est toute personnelle. Ils n’hésitent pas à se détacher des références classiques ou à combiner des sources d’informations variées pour « faire leur miel », c’est-à-dire construire un système de pensée logique unique, qu’ils vont chercher toute leur vie à optimiser. Ils deviennent souvent experts dans les domaines qui mobilisent leur système, que ce soit au niveau théorique ou pratique selon leur préférence N ou S. Dans un souci de perpétuelle amélioration, ils accueillent sans problème les critiques et sont prêts à réaliser des expériences sortant des sentiers battus. Ainsi, ce sont souvent des profils ingénieux, capables de chambouler le cadre habituel avec leurs compétences solides et leurs traits d’esprit.
- Dans la continuité du point précédent, les TP sont peu dépendants des normes sociales et se fichent royalement du regard des autres. Ils ont assez de confiance en leurs réflexions pour ne pas se laisser influencer par le groupe, et seront les derniers à jouer des hypocrites pour obtenir sa validation. Ils ne craignent pas d’avoir des opinions impopulaires, l’important étant qu’elles soient pertinentes à leurs yeux. Leur entêtement à préférer la logique à la diplomatie permet d'amorcer des changements bénéfiques dans le groupe, comme briser des tabous, résoudre des problèmes que personne n'osait relever par peur de gêner les autres…
- Les TP ont un tempérament à la fois flexible et impassible. Ils sont très difficiles à perturber ou à vexer, se montrent tolérants avec les autres et ne cherchent pas les conflits sociaux inutiles. Il est hautement improbable qu'un drama au sein d'une entreprise soit déclenché par un TP. Ils savent généralement rester calmes dans les situations où la plupart des gens paniqueraient, et peuvent facilement proposer des activités amusantes pour détendre le groupe. Leur façon rationnelle et décontractée d’appréhender le monde invite aussi chacun à prendre du recul sur les situations, qui sont rarement aussi graves qu’on le croirait au premier abord. (Surtout quand le TP débarque avec une solution de son cru.)
Faiblesses
- Les TP paraissent froids, voire asociaux. Ils n’ont pas le réflexe de consulter les autres avant de prendre leurs décisions et peuvent ainsi les blesser, faute d’avoir songé aux conséquences de leurs actions sur eux. Il leur est difficile de comprendre la nécessité de respecter des normes sociales et de ménager ses paroles, eux-mêmes étant peu susceptibles. (Les autres n’ont qu’à être moins sensibles !) En outre, les TP expriment peu leurs propres émotions et n’apprécient pas passer du temps à les explorer : pour eux, ce sont des sortes de parasites, entravant leur logique si bien huilée. Ils fuient ou se défendent si on les oblige à se concentrer sur cet aspect d’eux-mêmes. Ils ont peu de patience lorsqu’il s’agit d’écouter quelqu’un d’autre parler de ses affects, et peuvent éviter sciemment les situations où ils devront gérer les sentiments d’autrui. Si le TP comprend qu’une personne blessée va provoquer une situation encore plus désagréable pour lui, il fera plus d’efforts de diplomatie. Autrement, il aura besoin de beaucoup de temps passé avec les gens pour s’attacher à eux et devenir plus sensibles à leurs besoins.
- La logique des TP étant calibrée spécialement pour un individu, elle n’est pas forcément accessible aux autres. Souvent, les TP évoluent au milieu d’un bazar dans lequel ils sont les seuls à pouvoir s’orienter. S’ils tombent malades ou quittent leur poste sans avoir pris assez de temps pour former leur successeur, cela peut être un problème. Ils doivent aussi faire un effort pour transformer leurs réflexions en discours compréhensible par tous, avec une structure et un vocabulaire adapté. Un effort qu’ils ont tendance à oublier de faire, c’est pourquoi il ne faut jamais hésiter à leur demander de réexpliquer autrement - sans quoi ils enchaîneront en pensant que tout va bien. (Le type T part du principe que si on ne lui dit rien, c’est que tout va bien.)
- Les TP ont tendance à être têtus. Compte-tenu de la pertinence de leur logique, ils ont l’habitude d’avoir raison et acceptent d’autant plus difficilement de reconnaître leurs erreurs quand ils en font (notamment si la bonne solution impliquait une approche plus affective). S’ils ont l’impression que leur fierté est touchée, ils peuvent se replier sur eux-mêmes et rejeter farouchement les propositions s’opposant à leur système logique, bien qu’ils sachent en leur for intérieur que ce comportement est irrationnel. C'est à cette part d'eux qu'il faut s'adresser pour les ramener à leur état normal.
- Les TP paraissent froids, voire asociaux. Ils n’ont pas le réflexe de consulter les autres avant de prendre leurs décisions et peuvent ainsi les blesser, faute d’avoir songé aux conséquences de leurs actions sur eux. Il leur est difficile de comprendre la nécessité de respecter des normes sociales et de ménager ses paroles, eux-mêmes étant peu susceptibles. (Les autres n’ont qu’à être moins sensibles !) En outre, les TP expriment peu leurs propres émotions et n’apprécient pas passer du temps à les explorer : pour eux, ce sont des sortes de parasites, entravant leur logique si bien huilée. Ils fuient ou se défendent si on les oblige à se concentrer sur cet aspect d’eux-mêmes. Ils ont peu de patience lorsqu’il s’agit d’écouter quelqu’un d’autre parler de ses affects, et peuvent éviter sciemment les situations où ils devront gérer les sentiments d’autrui. Si le TP comprend qu’une personne blessée va provoquer une situation encore plus désagréable pour lui, il fera plus d’efforts de diplomatie. Autrement, il aura besoin de beaucoup de temps passé avec les gens pour s’attacher à eux et devenir plus sensibles à leurs besoins.
- La logique des TP étant calibrée spécialement pour un individu, elle n’est pas forcément accessible aux autres. Souvent, les TP évoluent au milieu d’un bazar dans lequel ils sont les seuls à pouvoir s’orienter. S’ils tombent malades ou quittent leur poste sans avoir pris assez de temps pour former leur successeur, cela peut être un problème. Ils doivent aussi faire un effort pour transformer leurs réflexions en discours compréhensible par tous, avec une structure et un vocabulaire adapté. Un effort qu’ils ont tendance à oublier de faire, c’est pourquoi il ne faut jamais hésiter à leur demander de réexpliquer autrement - sans quoi ils enchaîneront en pensant que tout va bien. (Le type T part du principe que si on ne lui dit rien, c’est que tout va bien.)
- Les TP ont tendance à être têtus. Compte-tenu de la pertinence de leur logique, ils ont l’habitude d’avoir raison et acceptent d’autant plus difficilement de reconnaître leurs erreurs quand ils en font (notamment si la bonne solution impliquait une approche plus affective). S’ils ont l’impression que leur fierté est touchée, ils peuvent se replier sur eux-mêmes et rejeter farouchement les propositions s’opposant à leur système logique, bien qu’ils sachent en leur for intérieur que ce comportement est irrationnel. C'est à cette part d'eux qu'il faut s'adresser pour les ramener à leur état normal.
Les SP
Forces
- Les SP font d’excellents agents « de terrain ». Étant les types les plus attentifs à leur environnement, ils réagissent très vite en cas de besoin et n’ont pas peur de mettre les mains dans le cambouis. Leur pragmatisme les rend débrouillards et capables d’apprendre vite de nouvelles compétences pratiques. D’ailleurs, ils savent généralement se servir de plusieurs outils (matériel d’art, de jardinage, de bricolage, de musculation, d’équitation, instrument de musique, machine à coudre, etc.). Les ESxP font partie des types les plus énergiques : dans le feu de l’action, ils semblent infatigables et en osmose totale avec l’instant présent, un état souvent communicatif. Les ISxP alternent entre des phases de calme introspectif (où on ne soupçonnerait pas ce qui va suivre) et des phases d’explosion d’énergie, durant lesquelles ils se vident la tête ou mettent à exécution leurs idées.
- Les SP ont une approche originale et délurée de leur environnement. Ils n’ont pas leur pareil pour transformer une activité ennuyeuse en jeu, détourner les objets de leur usage ou improviser un peu n’importe quoi pour le simple plaisir d’explorer. (Du genre, réparer le lavabo avec des pâtes et une truelle, sauvant ainsi littéralement les meubles.) Leur manière de s’approprier spontanément le monde à leur sauce, avec souvent une sensibilité esthétique très développée, est parfois la source de découvertes intéressantes. Par soif d’aventure et de sensations, ils osent ce que d’autres types n’auraient pas envisagé. Par exemple, un photographe SP ne se laisse pas arrêter par un panneau « Ne pas franchir cette ligne », s'il y a des clichés spectaculaires ou très utiles à la clé.
- Les SP sont d’ordinaire tolérants, agréables à vivre et plutôt optimistes. Peu attirés par les grands débats houleux, ils évitent de se monter la tête quand on peut oublier tout cela et aller plutôt partager un repas ou un verre. Ils sont souvent taquins et audacieux, amusant la galerie avec diverses pitreries. Ils portent également peu de jugement sur les autres, considérant que ce qu’ils sont et font maintenant compte davantage que le passé ou des rumeurs non vérifiées. Cette aura « cool » est en général très appréciée et contribue à entretenir une ambiance détendue dans le groupe.
Faiblesses
- Les types SP supportent mal les cadres stricts, notamment quand ils ne semblent pas avoir d’utilité concrète et immédiate. Ils sont enclins à ignorer les règles de façon plus ou moins explicite (du passif-agressif au comportement dissipé assumé) s’ils se sentent injustement bridés. Il faut leur permettre de s’exprimer corporellement et de s’approprier leur environnement (pouvoir se lever et déambuler si besoin, décorer son bureau, amener des objets anti-stress, porter des tenues dans lesquelles ils se sentent à l’aise…), ainsi qu'à adapter les procédures à leurs méthodes personnelles, dans la mesure du possible. Ils seront bien plus motivés à respecter les délais et leur hiérarchie dans cette configuration.
- Les SP sont peu voire pas du tout attirés par la théorie (sauf si elle a une application pratique évidente). Ils estiment que se perdre dans mille interprétations est une perte de temps : cela crée des problèmes inutiles tout en ne résolvant pas ceux qui se trouvent sous nos yeux ! Il est donc primordial de toujours permettre aux SP de voir en quoi ce qu’ils apprennent et réalisent peut être relié au monde physique, par exemple en remplaçant les formations magistrales par des ateliers interactifs. Le rejet de l’abstrait des SP pose problème dans les situations où il est nécessaire d’observer au-delà des apparences pour accéder aux strates plus complexes d’un problème. Quand les faits bruts ne suffisent plus pour comprendre une situation, ils se retrouvent bloqués et commencent à anticiper des scénarios catastrophes, trop peu habitués à faire confiance à leur intuition. Ils peuvent commencer par essayer d’exercer leur N quand ils travaillent déjà avec leur S : visualiser ce qui est probablement caché dans cette machine, songer aux symboles qu’évoque cette tenue, penser à la philosophie derrière cet art martial, etc.
- Les SP ne planifient pas à long terme et pensent peu aux conséquences de leurs actes. Ils ont tendance à bifurquer du projet initial dès lors qu’une option plus attirante se présente (ce qui risque notamment d’arriver si leurs tâches sont répétitives). Particulièrement imprévisibles, ils ont souvent besoin d’être retenus par le col, sans quoi ils pourraient foncer sans avoir assez réfléchi aux enjeux, qu’ils soient techniques ou humains.
- Les types SP supportent mal les cadres stricts, notamment quand ils ne semblent pas avoir d’utilité concrète et immédiate. Ils sont enclins à ignorer les règles de façon plus ou moins explicite (du passif-agressif au comportement dissipé assumé) s’ils se sentent injustement bridés. Il faut leur permettre de s’exprimer corporellement et de s’approprier leur environnement (pouvoir se lever et déambuler si besoin, décorer son bureau, amener des objets anti-stress, porter des tenues dans lesquelles ils se sentent à l’aise…), ainsi qu'à adapter les procédures à leurs méthodes personnelles, dans la mesure du possible. Ils seront bien plus motivés à respecter les délais et leur hiérarchie dans cette configuration.
- Les SP sont peu voire pas du tout attirés par la théorie (sauf si elle a une application pratique évidente). Ils estiment que se perdre dans mille interprétations est une perte de temps : cela crée des problèmes inutiles tout en ne résolvant pas ceux qui se trouvent sous nos yeux ! Il est donc primordial de toujours permettre aux SP de voir en quoi ce qu’ils apprennent et réalisent peut être relié au monde physique, par exemple en remplaçant les formations magistrales par des ateliers interactifs. Le rejet de l’abstrait des SP pose problème dans les situations où il est nécessaire d’observer au-delà des apparences pour accéder aux strates plus complexes d’un problème. Quand les faits bruts ne suffisent plus pour comprendre une situation, ils se retrouvent bloqués et commencent à anticiper des scénarios catastrophes, trop peu habitués à faire confiance à leur intuition. Ils peuvent commencer par essayer d’exercer leur N quand ils travaillent déjà avec leur S : visualiser ce qui est probablement caché dans cette machine, songer aux symboles qu’évoque cette tenue, penser à la philosophie derrière cet art martial, etc.
- Les SP ne planifient pas à long terme et pensent peu aux conséquences de leurs actes. Ils ont tendance à bifurquer du projet initial dès lors qu’une option plus attirante se présente (ce qui risque notamment d’arriver si leurs tâches sont répétitives). Particulièrement imprévisibles, ils ont souvent besoin d’être retenus par le col, sans quoi ils pourraient foncer sans avoir assez réfléchi aux enjeux, qu’ils soient techniques ou humains.
Les 4 fonctions cognitives de l'ISTP
La pensée introvertie est la capacité à organiser et à structurer le monde intérieur de façon logique, elle cherche à obtenir l'explication rationnelle de toute chose.
Elle arrive facilement à cerner un concept, un système complexe ou une idée abstraite. Elle clarifie les définitions et cherche le mot juste afin de recevoir plus de précision pour elle-même, ne tenant pas compte de l'avis des autres. Cette fonction évalue et classe les informations en fonction de modèles qu'elle a elle-même établi, puis vérifie si les informations correspondent ou non au modèle. Elle pousse le raisonnement aussi loin que possible et préfère la pensée pour la pensée à l'application concrète, quand elle n'est pas équilibrée.
La pensée introvertie est particulièrement à l'aise dans le monde de la recherche et de la conception, mais aussi dans toute activité exigeant originalité et profondeur de pensée. On la retrouve souvent dans les domaines créatifs et scientifiques.
C'est sa fonction dominante, elle est la base de sa personnalité et son bon développement est essentiel à son équilibre mental.
La sensation extravertie est la capacité à percevoir les faits et le tangible dans l'environnement, elle cherche à s'immerger dans le présent et ses détails.
Cette fonction observe consciemment le monde extérieur et en recueille chaque détail afin de se construire une image réaliste de ce qui l'entoure. Cette fonction vit dans le présent, dans l'ici-et-maintenant, et est considérée comme la plus connectée aux faits réels des huit. Elle aime s'immerger dans son environnement et ressentir intensément l'existence. La sensation extravertie, tournée vers l'action, est souvent liée à un caractère pratique et pragmatique, parfois un peu tête brûlée.
La sensation extravertie est à l'aise dans les domaines qui demandent efficacité, débrouillardise et sens du dépannage. Elle donne des atouts dans la vente, la négociation et apporte diverses compétences techniques et manuelles.
C'est sa fonction secondaire, elle sert à soutenir sa fonction dominante et à maintenir un équilibre entre l'introversion et l'extraversion.
L'intuition introvertie est la capacité à rassembler les liens sous-jacents dans le monde intérieur, elle cherche à synthétiser les possibilités dans une image globale.
C'est une fonction qui s'attarde intuitivement sur les liens sous-jacents et les connexions entre les idées. Elle travaille à se concentrer sur l'essentiel, éliminant le superflu et dégageant des motifs qui serviront de base à de nouvelles idées. Elle n'aime pas être débordée. Elle crée de nouvelles images synthétiques afin de clarifier les raisonnements. Elle s'intéresse aux causes et aux conséquences, elle voit les possibilités pour le futur et conçoit de nouvelles façons de voir les choses.
L'intuition introvertie est à l'aise dans les activités requérant un esprit de synthèse, que ce soit dans le management, les sciences ou les arts, tant qu'elle est là où elle peut développer une vision à long terme et ordonnée d'un projet.
C'est sa fonction tertiaire. Moins développée que les deux précédentes, elle vient renforcer sa personnalité dans son orientation principale.
Le sentiment extraverti est la capacité à réorganiser l'environnement sur base de ses valeurs, elle cherche l'harmonie sociale autour de valeurs partagées.
Elle réorganise le monde extérieur sur base de critères moraux et en vue de satisfaire les personnes de son entourage. Elle communique, tient compte des autres, organise les groupes pour satisfaire leurs besoins, et maintient les valeurs et la bonne entente au sein d'un groupe. Elle cherche l'harmonie et est facilement blessée par le conflit ou la critique. Elle veut être au centre de l'attention, fait preuve d'entregent et entretient méthodiquement son réseau relationnel.
Le sentiment extraverti se sent à l'aise dans l'organisation ou dans les activités relationnelles, notamment dans la relation d'aide et de conseil, où il prend volontiers un rôle de conseil actif ou, dans certains contextes, de leader.
C'est sa fonction la moins développée et, en théorie, celle qui lui pose le plus de problèmes, car son fonctionnement réside dans son inconscient.
Stack de fonction de l'ISTP d'après le modèle de Beebe (source : Préférences & Dynamique)
Nom | Appelation | Rôle de la fonction | Fonctionnement pour l'ISTP | ||
---|---|---|---|---|---|
Ti | Dominante | Le Héros / Héroïne | La fonction Dominante, fonction à laquelle on se fie le plus, et à la laquelle on s'identifie le plus souvent. Elle constitue le cœur de la personnalité et lui donne son orientation générale. C'est la fonction la plus consciente et la plus développée, visible dès l'enfance. Cet archétype apporte à la personnalité force, persévérance et résistance à l'adversité. C'est la partie de l'ego que nous sommes le plus prêts à revendiquer, car elle est associée à un sentiment d'aisance et de maîtrise... voire un complexe de supériorité ! | Compréhension agile des principes logiques sous-jaents et du fonctionnement des univers physiques et/ou conceptuels. | |
Se | Auxiliaire | Le Parent | La fonction Auxiliaire, deuxième fonction en termes d’importance, apporte un appui à la fonction dominante et l’aide à atteindre un équilibre sain : un copilote essentiel ! Ensemble, les fonctions dominante et auxiliaire sont les fonctions préférées. Cet archétype représente le parent idéal, qui va prendre soin des autres, leur apporter attention, soutien, protection,... à sa façon ! Un rôle clé dans les rapports sociaux. | Ouvre un espace d'expérimentation libre orienté pratique, propose un regard astucieux et une énergie physique dynamique. | |
Ni | Tertiaire | L'Éternel Enfant | La fonction Tertiaire n’est pas une des fonctions préférées, elle est généralement beaucoup moins développée et moins consciente que les deux premières. Elle est le plus souvent exploitée dans la deuxième moitié de la vie et contribue à la complétude. Cet archétype de la jeunesse éternelle apporte un renouveau et va permettre à la personne de relativiser, de se donner le droit de jouer, de créer et de faire des erreurs. | Imagination vive dans le futur proche, déductions face à des informations manquantes, stimulation et jeu avec l'ambiguïté. | |
Fe | Inférieure | L'Anima / Animus | La fonction Inférieure est - parmi les 4 fonctions du type MBTI - la fonction qui reçoit le moins d’énergie et d’attention au cours de la vie ; c’est donc habituellement la moins développée. C’est l’opposée de la fonction Dominante et elle devient importante en situation de stress, ce qui nous permet de la rencontrer de façon parfois prématurée. Cet archétype représente la partie féminine chez un homme (Anima) et masculine chez une femme (Animus) et peut apporter équilibre, maturité, plénitude... une fois apprivoisée ! Sensible et contrastée, c'est une porte vers l'ombre et l'inconscient. | Expression contrôlée et choisie des émotions, besoins et ressentis, en fonction des environnements, personnes et situations. | |
Te | Ombre 1 | L'Anti-Héros | Cet archétype a tendance à s'opposer au héros et aux autres archétypes conscients. Il peut créer un déséquilibre, déstabiliser en créant le doute, l'insécurité. Son intégration peut donner de l'ampleur à la Dominante et consolider les aspirations du héros. | Décalage avec la réalité, irréalisme dans le passage à l'action, déni des obstacles tangibles, et arguments teintés d'émotion. | |
Si | Ombre 2 | Le Parent Critique | Cet archétype a tendance à critiquer et poser des limites à la personnalité, de façon autoritaire et arbitraire, en mettant en évidence les failles et points faibles. Le sens et la cohérence de ses messages sont complexes à interpréter et il peut nous décourager. Son intégration peut apporter sagesse, sens critique et autonomie. | Refoule les souvenirs ou les déforme, refuse de se remémorer les expériences en l'absence de lien avec la réalité présente. | |
Ne | Ombre 3 | L'Enfant rebelle | Cet archétype a tendance à apparaître de façon imprévisible, comme un enfant turbulent, farceur et impertinent. Il peut nous donner l'impression d'être maladroit et inadapté. Son intégration permet de développer humour et autodérision, et de dépasser des difficultés avec créativité. | Création d'un chaos délibéré, en apportant des idées farfelues et en compliquant les choses, au regard de la situation. | |
Fi | Ombre 4 | Le Démon | Cet archétype est le moins connu, le plus enfoui dans les profondeurs de l'inconscient, il peut créer des distorsions, confusions, chaos et pertes de confiance. Il peut évoquer un aspect bestial, incontrôlable, que l'on projette sur les autres, de façon méprisante ou idéalisée. Son intégration favorise une transformation profonde, qui relie symboliquement ange et démon. Il peut libérer un élan de création et d'innovation. | Difficulité à contacter ses propres valeurs personnelles, confusion entre superflu, l'important et l'essentiel pour soi. |
Stack de fonction de l'ISTP d'après le modèle de Beebe (source : Le MBTI change ma vie)
Fonctionnement pour l'ISTP | ||
---|---|---|
Ti | Compréhension agile des principes logiques sous-jaents et du fonctionnement des univers physiques et/ou conceptuels. | |
Se | Ouvre un espace d'expérimentation libre orienté pratique, propose un regard astucieux et une énergie physique dynamique. | |
Ni | Imagination vive dans le futur proche, déductions face à des informations manquantes, stimulation et jeu avec l'ambiguïté. | |
Fe | Expression contrôlée et choisie des émotions, besoins et ressentis, en fonction des environnements, personnes et situations. | |
Te | Décalage avec la réalité, irréalisme dans le passage à l'action, déni des obstacles tangibles, et arguments teintés d'émotion. | |
Si | Refoule les souvenirs ou les déforme, refuse de se remémorer les expériences en l'absence de lien avec la réalité présente. | |
Ne | Création d'un chaos délibéré, en apportant des idées farfelues et en compliquant les choses, au regard de la situation. | |
Fi | Difficulité à contacter ses propres valeurs personnelles, confusion entre superflu, l'important et l'essentiel pour soi. |